Manger lorsque nous avons faim est un luxe mais…faut-il limiter le nombre de repas par jour ?
La science nous a permis de découvrir le nombre de calories moyen, pour vivre et être en bonne santé. Cependant, chaque personne est différente ! Selon l’âge, le sexe, le niveau d’activité physique…nous ne mangeons pas la même chose. Le nombre de repas diffère donc.
Une journée dure 24H
Nos journées ont une durée de 24h. Sur ces 24h, la durée moyenne de travail de la population est de 7-8h (hors we) et 4-6h pour les activités ludiques et/ou sportives, les devoirs scolaires, le temps des repas, la toilette, le jardinage, etc. Les 10h restantes sont prévues pour le sommeil, en partant du principe que vous ayez 10h de sommeil (sans insomnies, réveils nocturnes, etc.). Sinon, le temps de sommeil se réduit bien entendu !
Sur ces 24h, notre corps mobilise plus ou moins d’énergie pour réfléchir, marcher, parler, respirer, courir, etc. Comment notre corps est-il pourvu en énergie ? par la nourriture avant tout.
Notre réserve d’énergie n’étant pas constante (même si la respiration, la régulation de la température corporelle sont des fonctions physiques automatiques, qui carburent en continu), il est donc primordial de se nourrir de façon régulière.
1, 2, 3 repas ou plus ?
Commençons par le petit-déjeuner(entre 6-10h en général), c’est le moment mettant fin au jeûne nocturne. En nous alimentant, nous faisons des réserves d’énergie qui vont impacter notre énergie du jour (hors réserves de sommeil). Le petit-déjeuner va permettre de démarrer la journée grâce à la dopamine et la noradrénaline sécrétées par la consommation de certains aliments. En mobilisant l’énergie apportée via la nourriture, la prise de décisions va être facilitée ainsi que la concentration, l’attention, l’avancée dans des projets…
Cependant, certaines personnes ne peuvent rien avaler le matin au risque de vomir ce qu’ils ont mangé. C’est un fait. Toutefois, ils consommeront une collation dans la matinée pour limiter les grignotages dans la journée. D’autres, prendront leur petit-déjeuner le matin car sinon une baisse de concentration, de vigilance, une sensation de faim rapide est remarquée.
Ils seront également plus susceptibles de grignoter entre les repas pour parer à ce manque d’énergie.
Néanmoins, ce comportement favorise une prise alimentaire déstructurée par la suite (car la sensation de faim est moindre au moment des repas, ce qui encourage les grignotages ensuite s’ils ne sont pas cadrés) et une prise de poids non souhaitée.
Concernant le déjeuner (généralement entre 12-13h30), c’est le rebond de la journée. C’est-à-dire, que notre corps se ravitaille en énergie pour affronter l’après-midi et ainsi maintenir ce qui a été commencé tout en restant dynamique. Le déjeuner permet d’éviter une baisse de concentration,
de vigilance, d’attention, de l’endormissement ….durant l’après-midi. Moment nécessaire pour éloigner les coups de fatigue et prendre une pause.
Ensuite, vers 16-17h, il est possible de consommer une collation qui favorisera la sécrétion de sérotonine et GABA (acide gamma acido-butyrique) : neurotransmetteurs favorisant la détente, l’apaisement.
Concernant le dîner(entre 18h-20h), grâce aux aliments consommés durant le repas : la sécrétion de mélatonine a lieu et va contribuer à l’endormissement, au sommeil jusqu’au lendemain matin. Le corps fonctionnant toute la journée y compris au repos, il est important de lui apporter de l’énergie via la nourriture.
Quelle finalité ?
En apportant régulièrement de l’énergie à notre corps via l’alimentation, notre organisme est à même de nous fournir le nécessaire pour travailler, parler, être concentré, etc. De plus, l’énergie utilisée par le mental est tout aussi importante que celle utilisée par l’activité physique selon notre métier et nos loisirs.
Ainsi, des repas pris régulièrement (espacés de 3-4h entre les repas et 2 h max avant le coucher du soir) tous les jours, permettent de réguler notre poids et favoriser la sécrétion de neurotransmetteurs. En effet, des changements inconstants concernant les prises alimentaires peuvent dérégler l’organisme à long terme.
En conclusion, croire que l’on peut répondre à nos besoins nutritionnels en une seule prise alimentaire EST IMPOSSIBLE ! Au risque d’engendrer à long terme de l’irritabilité, de la fatigue, des grignotages récurrents, des troubles digestifs, l’augmentation de la glycémie à jeun (engendrant du DT2 à long terme), des écœurements, une digestion longue et difficile, un manque de concentration, des tremblements, des carences nutritionnelles, l’apparition de TCA (troubles du comportement alimentaire), de la dénutrition sévère avec de graves complications.
Pour modifier et/ou ancrer des changements dans vos habitudes alimentaires, renseignez-vous auprès d’un.e diététicien.ne. Un accompagnement diététique vous permettra de réguler vos repas, de trouver votre équilibre alimentaire sans tomber dans des régimes (qui sont peu fiables et pas durables à long terme).
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